MISE EN GARDE : Cet article est une spéciale dédicace aux papas qui travaillent dans l'énergie française. Il reflète MON point de vue sur l'écologie en Nouvelle-Zélande. Je n'ai pas la prétention du savoir absolu, les précisions sont les bienvenues si vous en avez, j'estime avoir fait mon travail avec le sérieux que je devais lui attribuer, toutefois les commentaires visant uniquement à lancer un débat sans fond sont à prohiber. Merci.
"J'étudie l'écologie, alors je suis venue faire mon semestre en Nouvelle-Zélande, quoi de mieux que la Nouvelle-Zélande quand on parle d'écologie ?" dixit une étudiante allemande.
Et bien justement, penchons nous sur la question.
Ma première question en arrivant ici a été de savoir quelle était l'empreinte écologique de la Nouvelle-Zélande. Pour ceux du fond qui n'ont pas écouté au lycée, l'empreinte écologique correspond au nombre de planètes dont le monde aurait besoin pour vivre si chacun vivait comme la population d'un pays. Pour vous donner immédiatement un exemple concret, la France a une empreinte écologique de 5,74 ce qui signifie que si chaque humain sur terre vivait comme vit un français, il faudrait 5,74 planètes pour assouvir les besoins de chacun. C'est plus clair ?
La France donc possède une empreinte de 5,74 et sa voisine allemande, une empreinte de 4,26. Sur l'échelle des empreintes écologiques, plus l'empreinte est basse, plus le pays est "écologique".
Mais alors me direz vous, où se situe la Nouvelle-Zélande sur cette échelle ??!
La Nouvelle-Zélande figure dans le top 5 du classement !! Le top 5 des nations dont le système social est le plus éco-dysfonctionnel. Ben ouais. Juste derrière les USA, les Emirats Arabes Unis, le Canada et la Norvège (dans l'ordre) (les données de la Chine ne sont pas prises en compte, sinon je crois qu'elle ferait aussi partie des grands gagnants...).
La Nouvelle-Zélande écope donc d'une empreinte écologique de 8,13 !
Pourquoi ? Les raisons me semblent évidentes et je vais de ce pas vous les donner.
Des détails du quotidien tout d'abord :
- Utilisation de sacs plastiques dans tous les supermarchés (alors qu'en France, Monsieur Leclerc a supprimé les sacs plastiques depuis 1995 quand même !)
- Les voitures roulent à l'essence, et pas n'importe laquelle, du sans plomb 91. Très peu de voitures au diesel, quant au GPL n'en parlons pas.
- Les cuisines sont à 90% équipées de plaques de cuissons électriques (j'ai dis électriques, pas à induction, lors des vacances de Noël nous n'avons trouvé qu'une seule fois des plaques à induction...)
- Les sur-emballages sont PARTOUT ! J'avais bien un exemple avec un paquet de serviettes hygiéniques mais le lectorat masculin risque de ne pas tellement apprécier...
Enfin, à grande échelle :
L'économie néo-zélandaise fonctionne principalement au charbon. Fiers d'être anti-nucléaires, les néo-zélandais ont opté pour le charbon, quelques éoliennes mais vraiment anecdotiques, peu d'énergie hydraulique également. Une néo-zélandaise elle même m'a affirmé que "il faut l'admettre, l'énergie nucléaire est la moins polluante, mais en Nouvelle-Zélande ça passera jamais"
Lalalaaaaaa....
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| Oh mais, ne serait-ce pas la mine de charbon où des mineurs ont trouvé la mort ? |
Bon sinon on trouve quand même du positif en Nouvelle-Zélande hein faut pas croire...
- Les interrupteur sur les prises pour économiser l'énergie
- Les habitudes de consommation ont bien intégré le fait de faire des lessives à très basse température
- Les poubelles de tri sont PARTOUT et en général assez bien respectées (du moins beaucoup mieux qu'en France !!)
- Et heu... Ben c'est tout ce que j'ai trouvé en fait....
Bonjour,
RépondreSupprimerJe voulais savoir si c'était possible d'avoir le lien de la source pour ce document. Il ne fonctionne pas sur le blog. Je dois faire également un exposé sur l'écologie en Nouvelle Zélande dans le cadre de ma formation.
Merci d'avance.
Ronan